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 BOB MARLEY - Uprising

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leskateu
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BOB MARLEY - Uprising Empty
MessageSujet: BOB MARLEY - Uprising   BOB MARLEY - Uprising EmptyVen 10 Juin 2005 - 1:45

BOB MARLEY - UPRISING


BOB MARLEY - Uprising Uprising.cover


Le dernier album studio de bob, sorti en 1980, Uprising marque la fin des cycles, il est en quelque sorte un retrospective de Bob sur sa vie d'artistes mais aussi d'homme, Souvent critiqué car moins engagé que des albums comme rasta revolution ou survival, c'est un album plus personnel qui nous rend compte des sentiment du messiah avant son décès.

A noter la derniere et ultime chanson de l'album : Redemption song en version accoustique qui est ma chanson preferé et surement la plus emouvante que j'ai jamais entendu...

BOB MARLEY - Uprising EM11_T


Tracklist :

1. Coming in from the cold
2.REal situation
3./ Bad card
4.We and them
5.Work
6.Zion train
7.Pimpers paradise
8.Could you be loved
9.Forever loving Jah
10.REdemption song
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looksskool
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BOB MARLEY - Uprising Empty
MessageSujet: Re: BOB MARLEY - Uprising   BOB MARLEY - Uprising EmptyVen 10 Juin 2005 - 12:22

BOB MARLEY - Uprising Uprising

Tout le monde constate dans son entourage que Bob est devenu irritable, qu'il a du mal à se concentrer sur ce qu'il fait. Il a de moins en moins envie de répondre aux perpétuelles demandes d'interview, aux médias, aux gens qui le sollicitent en permanence. Les Wailers n'ont plus de manager et le contrat qui les lie à Island Records touche bientôt à sa fin.
L'album Uprising sort en 1980. C'est encore un album brillant, avec quelques nouveautés, dont le suprenant Could You Be Loved, à la limite entre le Reggae et le Disco ; il est clair que le morceau est destiné à séduire le public US. Un autre titre, Bad Card s'adresse à Don Taylor, le filou. Mais aussi bon soit-il, l'album a un parfum de testament. Les deux derniers titres, Forever Loving Jah et surtout le magnifique et dépouillé Redemption Song sonnent comme si Bob faisait ses adieux...
Une gigantesque tournée mondiale "Tuff Gong Uprising" est lancée pour promouvoir le disque. A Paris, au Bourget, il attirera plus de cinquante mille fidèles alors que le pape Jean-Paul II, au même endroit un mois avant (et gratuitement) n'en avait attiré que vingt mille. CQFD...
Quelques heures avant le concert de New-York, Bob et quelques proches font un jogging à Central Park. Au bout de quelques mètres, il s'écroule, victime d'une grave attaque de paralysie. Les médecins sont formels : Bob a une tumeur au cerveau, aux poumons et à l'estomac. Il ne lui reste plus que quelques semaines...
Mais la tournée continue encore pour quelques dates, contre l'avis de Rita Marley, qui menace de déclarer la guerre si on n'arrête pas tout de suite. Une deuxième attaque de Bob lui donnera raison et après un dernier concert historique à Pittsburgh, le chanteur est admis dans un hopitâl à Miami.
On lui parle alors d'un médecin allemand au passé douteux, le Dr Joseph Issels (on dit qu'il aurait été SS), qui parvient à guérir quelques cas désespérés. Bob se rend à sa clinique et survit miraculeusement six mois de plus.
Mais début mai 81, Issels déclare forfait. Bob peut rentrer en Jamaïque, vers ses proches. En fait, il n'ira pas plus loin que Miami, où il remet son âme à JAH le 11 mai 1981.
Des funérailles nationales sont organisées en Jamaïque dix jours plus tard, pendant lesquelles l'île toute entière rendra hommage et saluera une dernière fois l'enfant chéri. Quelques jours avant sa mort, Bob avait été nommé Chevalier de l'Ordre du Mérite Jamaïcain, pour sa contribution culturelle et spirituelle au pays. Il était le troisième du titre, après Marcus Garvey et Norman Washington Manley.


1. COMING FROM THE COLD
Dans un dernier geste de défi au destin, Bob Marley dont la santé décline à la vitesse grand V intitule son album "Uprising", autrement dit l'éveil, l'éclosion. Bob dira du disque "cet album est orienté sur la conscience. Strictly consciousness !". Il en fait un disque adapté à son temps, les années 80, en choisissant de mettre les cuivres et les percus de côté, au profit de sonorités de claviers plus modernes. Mais le ton général est plutôt désabusé, voire cynique. Bob est fatigué.
Et on attaque avec ce magistral "Coming In From The Cold", grande leçon de Reggae, au thème un peu confus. Bob, à travers quelques interviews, explique son propos : "On vient tous du froid, yunno, des entrailles de la femme (....) Ca dit que tous les plus grands politiciens, avant d'être les pourris qu'ils sont aujourd'hui ont été des bébés, que leurs mères ont dû secourir quand ils avaient la morve au nez et qu'ils chiaient dans leurs couches... On a tous connu ça, ces petites tragédies quotidiennes, tous pareils".


2. REAL SITUATION
Bob, on le sent, est blasé. Fatigué de voir que rien ne change, que le monde s'enfonce dans la crise économique et que la situation sociale est à faire peur. Il avoue ici ne rien y comprendre : "Où cela a-t-il commencé ? Où cela finira-t-il ?". Le constat est amer, et la conclusion est sans appel : "La destruction totale est la seule solution". Et ce n'est pas un appel que nous lance Bob, c'est un avertissement "Pas la peine, personne ne pourra l'empêcher". Une manière de dire "vous l'avez cherché, vous allez trouver".

3. BAD CARD
Depuis pas mal d'années, Don Taylor, le manager des Wailers joue un drôle de jeu : il affirme à Bob que les concerts sont rétribués une certaine somme, mais négocie en douce des cachets beaucoup plus élevés et se met la différence dans la poche. Alors qu'il est invité au Gabon pour l'anniversaire du président Bongo, c'est un Bob Marley rouge de honte qui doit répondre à la question embarrassante d'un journaliste (et devant tout le gratin gabonnais) : "Comment oser vous chanter pour les pauvres du monde entier et demander 60.000 dollars de cachet personnel ?". Evidemment, Bob croit dur comme fer qu'il est venu chanter contre la rétribution - normale, vu les frais engagés - de 40.000 dollars. Lorsque Taylor est sommé de passer aux aveux, il craque et avoue tout en pleurant comme une fillette. Neville Garrick, le "directeur artistique" des Wailers eut la présence d'esprit d'enregistrer la confrontation et s'en souvient comme étant "d'une violence effroyable". Bob adresse donc cette rumination amère à son ex-manager, et à tous les tricheurs en général : "tu as joué la mauvaise carte". Il se souvient : "la propagande s'est répandu autour de mon nom, ainsi tu as voulu éclabousser de honte une autre vie, ho mec, pour toi ce n'est qu'un jeu". Les Wailers interprètent ce titre en style "Rub-A-Dub", une variation plus traînante du Reggae.

4. WE AND DEM
Bob ressort sa vieille Bible pour nous en citer des passages, et laisser transparaître de nouveau l'amertume : "Nous ne savons pas comment eux et nous allons faire fonctionner tout ça". "Eux", en l'occurrence, c'est le "ILS" tant utilisé dans tout le répertoire, cet ennemi invisible et pourtant bien réel, le système. Et Bob d'expliquer que la cause a l'air perdue, puisque "les hommes ont perdu la foi". C'est aussi le découragement d'un homme qui se sait condamné, ce qui se traduira encore plus dans le titre suivant "Work".

5. WORK
Le texte se veut positif, mais ne trompe personne. Et les doubles sens sont assez éloquents : "Nous, le peuple de Jah, on peut y arriver". Cela pourrait passer pour un énième cri de défi, avec lequel Bob affirme une fois de plus la suprématie de Rasta, mais ramené à un plan personnel, c'est l'homme qui se motive dans sa lutte contre le cancer "5 jours à travailler, à travailler pour le jour suivant, 4 jours à travailler...". C'est malheureusement à ça que ça se résume : un compte à rebours.


Dernière édition par le Sam 18 Juin 2005 - 18:27, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: BOB MARLEY - Uprising   BOB MARLEY - Uprising EmptyVen 10 Juin 2005 - 12:26

6. ZION TRAIN
Un autre grand titre à double sens. Le "Zion Train", c'est le train du salut, le train qui fuit Babylone. Et Bob d'inviter ceux qui sont prêts à le suivre "Oh si vous êtes prêts, veuillez embarquer". Il lâche au passage quelques formules moralisatrices : "Ne gagnez pas le monde en perdant vos âmes", "La sagesse vaut mieux que l'or et l'argent". Voilà pour la façade. Zion, c'est aussi "l'après-vie" pour les Rastas, le royaume de Jah. Et Bob qui chante que le "train pour Zion arrive dans notre direction", c'est un peu avouer que la fin de sa vie approche. Mais l'espoir est présent, et Bob bien déterminé à se battre : "Là où il y a de la volonté, il y a toujours un moyen".

7. PIMPERS PARADISE
Une chanson un peu plus légère dans un disque par ailleurs assez sombre. "Pimper's Paradise" rend hommage aux femmes, mais pas n'importe lesquelles : les groupies qui suivaient le groupe lors des tournées, particulièrement aux Etats-Unis. Les loges des concerts des Wailers étaient réputées pour traîner un nombre toujours croissant de jolies filles attirées par le charisme de Bob. Elles venaient partager un joint, offrir des fruits, des présents de toutes sortes et souvent s'offrir elles-mêmes à Bob et aux musiciens, qui résistaient rarement (pour vous donner une idée de l'ambiance !). Il dessine donc le portrait d'une de ces groupies, une parmi tant d'autres. Celle-là aime la fête et prendre du bon temps ; elle s'intéresse à la mode, aime fumer mais ne refuse pas un peu de cocaïne de temps en temps. En même temps, elle est un peu nunuche, à côté de la plaque ("elle rigole quand il n'y a rien de drôle").

8. COULD YOU BE LOVED
Le hit absolu, toujours présent dans les discothèques (et il faut voir avec quel succès) et ce n'est pas un hasard : il est clair que "Could You Be Loved ?" a été conçu pour la danse. Marley avait admis, à regret, que c'était là le seul moyen de se faire entendre par les Noirs américains, jusque là réticents au message du Reggae : "Les Noirs des Etats-Unis, ils sont domestiqués, yunno (...) ils sont là à attendre qu'un Blanc leur donne un grand hôtel, avec une moquette à nettoyer (...) ces histoires de révolutions, mon, ça les dérange sérieusement".
De fait, "Could You Be Loved ?" est un Reggae rapide, efficace, influencé par la pop africaine (l'intro de guitare "High-Life"). Il n'empêche pas le message : "Ne les laisse pas t'abrutir, ni te scolariser", pendant que les I-Threes délivrent les habituelles formules ("Pendant que tu montres du doigt, quelqu'un d'autre est en train de te juger"). Secrètement, c'est aussi une manière pour Bob, qui avait toujours critiqué durement la stupidité du Disco de montrer qu'il était possible de faire danser les gens sur un texte sensé. Mission accomplie.


9. FOREVER LOVING JAH
Les deux derniers morceaux du disque sont réellement deux lettres d'adieux chantées. "Forever Loving Jah" est la version Rasta de ces adieux, il y parle au nom du mouvement : "Nous aimerons toujours Jah". Il revient sur les critiques et le mépris de la bonne société contre les serviteurs de Jah. Puis il philosophe sur le sens de la vie "Chaque chose de la vie à sa raison d'être, trouve sa justification". En gros, c'est un homme qui accepte son destin, mais qui clame une dernière fois sa fidélité à ses convictions les plus profondes.

10. REDEMPTION SONG
La deuxième "lettre d'adieux" est intime. Sans les Wailers, juste accompagné de sa guitare acoustique (même si une version orchestrée, moins émouvante, fut enregistrée et éditée plus tard, uniquement en Jamaïque et en face B d'un maxi-45 tours), Bob livre un texte personnel et des recommandations pour les générations à venir. Il revient sur son parcours, qu'il assimile à celui d'un esclave "les vieux pirates m'ont kidnappé, vendu aux marchands", puis sa rencontre avec le Rastafarisme ("Mais ma main a été fortifiée par celle du Tout-Puissant"). Il laisse ensuite en héritage quelques conseils comme "Emancipez-vous de l'esclavage mental, seuls nous-mêmes pouvons libérer nos esprits" ou "n'ayez pas peur de l'énergie atomique, aucun d'entre eux ne peut arrêter le temps"... Enfin vient l'heure du bilan : "tout ce que j'ai jamais eu, ce sont ces chants de rédemption".
La chanson se termine sèchement sur un accord mineur. Quelques mois après, Bob décédait.
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