Aprés un super sujet en rapport avec ce sujet et plus précisément la protection de la sécurité sociale pour le bac 2005 en section SES, voici un petit article.
Réforme de l'assurance-maladie ou pas, le régime général de la Sécurité sociale celui des travailleurs salariés a été déficitaire de 11,9 milliards d'euros en 2004, et l'année 2005 se présente mal. La commission des comptes de la Sécurité sociale, dont le dernier rapport a été présenté, mardi 21 juin, a en effet revu à la hausse ses prévisions de déficit (11,6 milliards d'euros au lieu de 10,5). Toutes les branches plongeraient dans le rouge : la maladie ( 8,3 milliards), les accidents du travail ( 500 millions), la vieillesse ( 1,7 milliard), la famille (1,1 milliard).
La dégradation des comptes, qui avait été "très forte" en 2002 et 2003, s'est poursuivie à "un rythme moindre" en 2004. Ce redressement relatif s'explique par un accroissement des rentrées de cotisations et par le ralentissement des dépenses maladie.
Pour 2005, une nouvelle prévision a été établie. Elle est moins favorable (de 1,1 milliard d'euros) que celle de l'automne 2004, en raison des incertitudes pesant sur l'activité économique et d'une progression ralentie de la masse salariale (3,4 % au lieu des 4 % originellement prévus). Même avec une hypothèse de croissance du PIB comprise entre 2 % et 2,5 % qui a toutes les chances d'être revue à la baisse , la commission des comptes s'attend à un "trou" de 11,6 milliards d'euros. Le déficit de la maladie passerait de 11,6 milliards d'euros en 2004 à 8,3 milliards en 2005, sous l'effet d'une modération des dépenses (+ 3,1 %) et d'une forte croissance des recettes (+ 6,3 %) liées à la réforme du 13 août 2004.
En revanche, la situation des trois autres branches se détériorerait. Le déficit des accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP) se creuserait avec l'augmentation des versements aux fonds amiante.
Excédentaire depuis trois ans, la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) accuserait un déficit de 1,7 milliard lié, pour une large part, aux départs à la retraite anticipée des salariés âgés. Celui de la famille ( 1,1 milliard) serait dû, entre autres, à la montée en charge de la prestation d'accueil du jeune enfant (PAJE).